Les petits bonheurs.
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Crédit David Latour |
Cela fait un moment que je voulais me remettre à l'argentique et essayer de repousser les frontières des possibles avec. J'ai recommencé timidement avec des jetables pour reprendre les bons automatismes de lumière et de cadrage car, mine de rien, ne plus pouvoir shooter à l'infini jusqu'à avoir la bonne photo et devoir attendre le développement pour savoir si la prise est ratée ou réussie, ce sont des contraintes que l'on oublie facilement avec le numérique.
Je me suis mise à gribouiller sur mes photos, puis à essayer la multi-exposition donc. Tranquillement, sans trop de prises de risque. Cela m'a valu des pellicules complètement ratées, des tirages peu nombreux et petit à petit j'ai fini par trouver un certain confort dans ces manipulations.
J'adore l'idée de devoir patienter encore une semaine après avoir porté la pellicule à développer. Moment de patience forcée où j'essaie de ne pas trop imaginer ce que j'ai pu réussir à faire ou rater.
A partir de maintenant, je porte l'expérience bien plus loin en faisant tremper les prochaines pellicules dans tout ce que je trouve : vin rouge, javel, liquide vaisselle, produit à vitre ou encore cocktail alcoolisé... Le temps maintenant de les laisser sécher quelques semaines avant de pouvoir les utiliser ! L'impatience me ronge.
Je ne sais pas si je peux faire ce genre d'expériences avec les pellicules de Polaroid. Dans le doute, je vais sûrement essayer !
Fin Novembre, Axel et moi avons rencontré le photographe qui couvrira notre mariage : David Latour. Nous voulions expérimenter la "séance d'engagement" qui, à première vue peut paraître futile, mais qui nous tenait beaucoup à cœur.
Une séance d'engagement c'est un moment que s'offrent les futurs mariés face à l'objectif, pour apprendre à se détendre avant le jour J, et "immortaliser leur amour". Ces mots sont peut-être un peu ostentatoires, mais nous voulions vraiment garder un joli souvenir de cette année de préparatifs, et nous ne voulons pas oublier de prendre du temps pour nous, pour être bien ensemble et profiter de cette aventure dingue qu'est la préparation
David a beaucoup de talent, et son travail correspond parfaitement à ce que nous cherchions. Il a été le premier prestataire contacté et engagé. Notre rencontre à Toulon nous a confirmé que notre choix a été judicieux.
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Crédits David Latour |
J'en ai parlé un peu sur Twitter et sur Facebook : ce week-end j'ai expérimenté la fabrication du miso. J'avais commandé un set complet de soja/riz koji/sel auprès de Sanga, producteur japonais de miso/koji/miel (...) vivant à Tours à qui j'ai pour habitude d'acheter le miso que je consomme. Ses produits faits main sont incomparablement meilleurs que ce que l'on peut trouver en épicerie japonaise ou en magasin bio. Soit dit en passant, je déteste les misos de magasin bio, je n'y retrouve pas le goût du Japon !
Jeudi dernier, le 3 Décembre 2015, il y avait un atelier animé par M.Hirai (Sanga) au marché de Noël japonais. En fait d'atelier c'était plutôt un cours découverte sur le miso pendant lequel M.Hirai nous a expliqué sa façon de fabriquer ses produits, partagé des anecdotes de vie quotidienne et fait déguster plusieurs types de miso ainsi que de l'amazake (riz fermenté avec du riz koji - l'inception de la fermentation du riz en quelques sortes). Tout était délicieux et j'ai été agréablement surprise par le goût et la consistance de l'amazake, proche du riz au lait et naturellement sucré par simple processus de fermentation, que je ne connaissais pas.
J'ai profité de cet atelier pour récupérer davantage d'astuces sur la fabrication du miso et me suis lancée le samedi qui a suivi. La fabrication a commencé le vendredi soir en faisant tremper les grains de soja dans de l'eau froide et s'est terminée à la tombée de la nuit du samedi après de longues heures de cuisson.
Il faut que j'attende l'hiver prochain avant de pouvoir vous en dire plus : si la fermentation rate, je vous aurais partagé une mauvaise façon de faire ! D'ici là, le miso fermente dans un seau entreposé dans mon salon, avec plein de poids dessus pour éviter que le couvercle ne saute. C'est un peu comme si je vivais avec un monstre tapi dans l'obscurité de mon placard, prêt à surgir à tout moment ! C'est excitant !
Waouhhh très sympa les photos avec l'argentique, j'aime beaucoup. Il faudrait que je m'y mettes à l'occasion :).
RépondreSupprimerLes photos de la séance d'engagement sont très belles également ! Tu vas avoir de très belles photos de mariage !
J'aime beaucoup tes photos argentiques. Surtout le "soleil" dessiné sur la mer.
RépondreSupprimerJ'ai des amis photographes et j'ai découvert la séance engagement grâce à eux, ça devient de plus en plus populaire car même sur HC j'en vois beaucoup passé. C'est une très bonne idée.
Un an pour faire son miso ? Je n'aurais jamais la patience (et surtout je n'ai pas d'endroit où l'entreposer). Vivement l'hiver prochain que tu nous montresle résultat :)
Elles sont très jolies toutes ces photos, tes argentiques et la séance engagement! (et plus superficiellement, j'adore ta robe!!)
RépondreSupprimerEt je ne pensais pas que le procédé de fermentation du miso était si long!
Camomille > Merci beaucoup. Je suis très contente de cette robe aussi, une de mes préférées ;) Pour le miso, 1 an est le temps minimum de fermentation si l'on fait ca à température ambiante. Plus tu le laisses macérer plus tu vas avoir un miso rouge puis brun : tu rajoutes une année à chaque étape apparemment ! Pour un premier essai, je ne me voyais pas attendre le résultat 2 ou 3 ans !
RépondreSupprimerOh j'adore les photos de votre séance d'engagement <3
RépondreSupprimerLunie Chan - Le Blog