lundi 13 juin 2016
Manger japonais à Paris | Le salon de thé TOMO
Je ne remercierai jamais assez le succès du film "Les délices de Tokyo" pour l'engouement qu'il a créé en France autour du dorayaki ! Depuis, cette pâtisserie se démocratise et on en trouve de plus en plus de qualité à Paris.Fin avril, je demandais à mes followers Facebook leurs préférences en terme de dorayaki. Grâce à leurs réponses, j'ai découvert des idées très intéressantes et l'une d'elle m'a parlé d'un fourrage au citron, une merveille qu'elle avait goûté dans la pampa japonaise (coucou Carole !). Alors que nous nous demandions si ce genre de dorayaki était dénichable à Paris, c'est le salon de thé Walaku qui m'a recommandé TOMO ! Ni une ni deux, je les ai contactés pour en savoir plus, et c'est au fil de notre conversation qu'en est arrivé cette idée d'article !
Le salon de thé TOMO n'a pas encore ouvert ses portes. La boutique est encore en travaux et - si je ne dis pas de bêtise - est censée ouvrir courant Juillet 2016. En attendant, elle propose des livraisons de dorayaki à Paris et première couronne (une chance, Montreuil en fait partie!) et sera présente au salon C'est bon le Japon (du 24 au 26 Juin 2016). Ses dorayaki classiques sont également proposés chez Kodawari ramen dont je vous ai déjà parlé il y a peu (cliquez sur le nom du restaurant pour lire mon avis dessus).
C'est Romain qui s'est occupé de me renseigner avec une immense gentillesse et de me livrer une sélection de dorayaki traditionnels. Avant de créer TOMO, il a travaillé chez Walaku, ce salon de thé japonais que j'aime tellement ! Et si Walaku recommande son travail, je ne peux pas me permettre d'hésiter une seule seconde !
Passons maintenant à la dégustation ! J'ai partagé ce moment avec Axel, qui a pu me donner un avis plus extérieur (il n'est pas obsédé par le Japon et sa cuisine, lui!) ainsi qu'avec nos amis vivant sur le même palier. Merci mes chers cobayes !
Le choix n'a pas été simple pour ouvrir le bal ! J'ai donc décidé de sélectionner le premier les yeux fermés.
Ganache chocolat au lait et genmaicha de Yakushima
Avec sa touche très occidentale de chocolat au lait, il surprend si l'on connait le dorayaki classique tant il est crémeux et doux mais moins sucré que la pâte de haricot rouge. Le genmaicha est assez discret et ne déséquilibre pas les saveurs. Je lui ai même trouvé un petit goût de noisette. Il m'a beaucoup plu, même si d'habitude j'aime les choses qui ont plus de caractère.
C'est un des préférés d'Axel. Il est facile à appréhender pour un palais un peu réfractaire à la pâte de haricot rouge.
Feuille de cerisier
Une merveille ! La dualité salé/sucré est une des saveurs que je préfère, et la feuille de sakura liée à la pâtisserie japonaise l'illustre à la perfection. Je crois que j'ai répété une dizaine de fois à quel point il était bon tout en le mangeant ! Peut-être la douceur du précédent a-t-elle favorisé la force du goût de celui-ci ? En tout cas, il avait tout pour me séduire.
Pâte de haricot blanc et matcha
Oh lala ! Celui-ci a été mon préféré ! Je l'ai dégusté juste après celui à la feuille de cerisier, mon palais était prêt pour ce feu d'artifice ! Je pensais garder le précédent en première position dans mon classement, mais ce mélange d'azuki (haricots) blanc et de matcha l'a détrôné dès la première bouchée.
Très léger, le goût m'a évoqué avec délice celui d'un matcha frappé accompagné du crissement des cigales au bord d'une rivière peu profonde et tranquille, en plein été japonais.
Les azuki blancs utilisés pour cette recette proviennent de Kyushu et sont apparemment très rares.
Pâte de haricot rouge et ganache au matcha
C'est le dernier ! Déjà ! Le fourrage au matcha a été une très jolie surprise à la découpe. Il contrebalance d'ailleurs très bien le côté très sucré de la pâte de haricot rouge. Il est parfait pour les personnes qui ne mangent pas de choses au goût sucré trop prononcé. Le matcha vient de la maison Jugetsudo.
Axel l'a beaucoup aimé aussi et le place parmi ses préférés. Pour moi, il se place au même niveau que le dorayaki au chocolat au lait. Bien que très bon, il est tout de même détrôné par celui à la feuille de cerisier et (oh mon Dieu!) par celui au haricot blanc/matcha.
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Dorayaki à la feuille de cerisier |
Pour aller un peu plus loin
La pâte de haricot est faite maison et les produits utilisés sont bio. Il suffit d'aller se balader un peu sur la page Facebook de TOMO pour voir que l'équipe prend plaisir à partager l'origine de ses produits. Romain n'a pas hésité à me dire d'où provenaient son matcha, son genmaicha et ses azuki blancs. Le plaisir de ce que l'on goûte provient aussi de l'origine des ingrédients.
Les dorayaki dégustés ici sont au prix unitaire de 4€. Selon moi, étant donné la beauté de la pâtisserie proposée ainsi que les saveurs merveilleuses qui s'en dégagent, ce n'est pas hors de prix. C'est un plaisir que l'on prend le temps de s'offrir et qu'il est bon de savourer tranquillement.
Si vous avez l'occasion d'aller découvrir deux de leurs dorayaki au salon C'est bon le Japon, il ne faut pas hésiter ! Et peut-être même qu'on s'y croisera !
Je tiens à remercier Romain de m'avoir permis de découvrir ses merveilleuses pâtisseries avant l'ouverture de la boutique alors qu'il est dans la dernière ligne droite des travaux. J'espère pouvoir vous partager la dégustation le mois prochain des versions françaises que TOMO propose ! Voici un petit avant-goût (celui-ci me fait rêver) :
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Crédit photo TOMO |
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Dorayaki au haricot blanc et au matcha |
samedi 11 juin 2016
La papeterie de l'amour | Mariage
Maintenant que les invitations sont envoyées, je peux enfin les dévoiler ici ! C'était difficile pour moi de garder le silence à ce propos, à tel point que je n'ai pas pu m'empêcher d'en publier un petit morceau sur Instagram pendant les envois.
Il faut dire que nous avons mis du cœur à l'ouvrage durant ces 3 derniers mois pour confectionner ces faire-parts. Nous voulions qu'ils nous ressemblent et qu'ils amusent nos invités, qu'importe leur âge, leur lien avec nous, ou leur personnalité.
Exit le faire-part traditionnel, sobre et composé de phrases type, qui en rassure beaucoup et évite les faux-pas face aux conservateurs des codes du mariage (potentiellement une grande tante pas marrante, des cousins un peu trop serious business ou parfois même quelques amis des parents). La papeterie n'est pas la priorité de tous les couples qui se marient mais pour nous - et encore plus pour moi - c'était un élément essentiel de nos préparatifs.
Ensemble des éléments, recto et verso |
Lorsqu'Axel a demandé ma main, il ignorait quel bon prétexte il me donnait pour créer un set de papeterie complet !
Quel bonheur cela a été d'élaborer les premières esquisses ensemble, de confronter nos propositions de maquettes et de choisir les meilleurs éléments de chacune des propositions.
De tous les préparatifs du mariage, c'est l'un de ceux que j'ai préféré tant nous avons pu être complices. Nous avons savouré ces heures de brainstorm, autour d'un petit déjeuner, dans un bistro parisien ou tout simplement en pyjama blottis dans le fond du canapé. Nous avons gardé précieusement les petits croquis préparatoires, les recherches de couleur et les tentatives de blagues fumeuses que nous voulions intégrer au programme.
Notre faire-part se compose différemment selon qu'on soit invité au cocktail/vin d'honneur ou au dîner.
Pour le cocktail, l'enveloppe contient une invitation A5 recto verso, un carton A5 regroupant les informations utiles et un carton réponse à renvoyer.
Pour le dîner, l'enveloppe contient une invitation A5 recto verso, un dépliant A5 composé d'un jeu de l'oie à l'intérieur pour présenter le programme de la journée et des informations utiles au verso, un carton réponse à renvoyer.
Certaines enveloppes comprennent un ticket brunch en supplément. Le brunch du Dimanche, nous le voulons en tout petit comité, et avant tout pour remercier ceux qui nous aident et nous entourent pendant les préparatifs du mariages, qui collectent tous les objets de récup de la déco et qui arrivent même à prévoir nos besoins et à nous proposer des solutions avant qu'on rencontre un obstacle.
Tous ces gens-là, il nous fallait trouver une jolie façon de les remercier et de leur montrer à quel point on est touchés par leur gentillesse, cette journée leur sera consacrée.
Le coupon brunch ainsi que le carton réponse ont été imprimés chez Moo, qui fait des choses très quali pour un prix raisonnable. N'hésitez pas à profiter de mon parrainage afin de bénéficier d'une petite réduction lors de votre première commande.
Tout le reste a été imprimé par Magenta Color (55 bd Magenta 75010 Paris). J'avais découvert cette imprimerie grâce à l'adorable Lisa de Make my lemonade qui est une de leurs clientes et je n'ai pas été déçue. Je recommande toutefois de passer par la maison mère et non l'antenne de la rue des Ecoles qui cafouille pas mal sur les prises de commande et les temps de réponse. Le travail réalisé est superbe, et nous avons été très bien conseillés. Là aussi, les prix sont plus que raisonnables !
Et vous ? Aimeriez-vous profiter de votre mariage pour réaliser un joli set de papeterie ? Avez-vous déjà craqué ou un faire-part classique vous rassurerait-il ?
vendredi 3 juin 2016
Manger japonais à Paris | l'Umami matcha café
Un café entièrement consacré au matcha, c'est une très bonne idée qui manquait à Paris. Le matcha latte est une des premières boissons que j'achète lorsque j'arrive au Japon, c'est une sorte de rituel. Je fonce dans le premier Starbucks que je trouve, j'en prends un immense. Puis je file dans un konbini pour essayer d'en trouver un autre. Tout au long de mon voyage, si un matcha latte apparaît sur une carte, je le commande. Toujours ! J'en fais aussi à la maison. Je teste différentes recettes, différentes façons de sucrer et finalement le matcha latte que je bois chez moi n'a plus grand chose à voir avec celui que j'aime tant retrouver au Japon, sûrement à cause des différents miels que j'essaie pour sucrer.
Je suis ravie de pouvoir en profiter aussi à Paris, dans un joli café et de découvrir de nouvelles combinaisons gourmandes à base de cet ingrédient super magique qu'est le matcha.
La carte
Les boissons proposées sont très nombreuses : à base de matcha, de thés japonais (bio) mais aussi de café ou de smoothies pour ceux qui ne seraient pas très emballés par le matcha. Glacé, chaud, au chocolat blanc ou traditionnel, le matcha se boit sous toutes ses formes.
J'ai pu goûter le matcha latte frappé - délicieux - et le matcha latte chaud. J'ai été surprise de la différence entre les deux. Le frappé est servi sucré, alors que le chaud est servi nature. A nous de le sucrer. Comme j'avais bu le matcha latte frappé en premier, je ne m'attendais pas du tout à cette absence de sucre dans le chaud. Une fois sucré, il était délicieux.
Si les boissons sont légion, on peut également déjeuner ou goûter à l'Umami matcha café. La carte n'est pas très étoffée mais ce n'est pas utile. Un plat du jour est proposé en plus des trois présents sur la carte.
J'ai choisi des chasoba : nouilles de sarrasin au matcha froides, oeuf parfait bio, maïs baby, sucrine, framboises, sauce tsuyu. Un vrai régal, végétarien qui plus est ! Je n'ai pas pu résister non plus au tofu maison accompagné de tomates cerises, granny smith et sauce au sésame noir. Miam ! Il faut que j'apprenne à faire ce genre de sauce et à fabriquer mon propre tofu un jour !
J'ai également eu l'occasion de revenir un autre jour pour le goûter. Le matchamisu est une pure merveille, et la glace au sésame noir (mon péché mignon) est tout aussi délicieuse. Des brioches au matcha sont également proposées, je n'ai pas résisté non plus, j'en ai dégusté une. Je crois qu'elles sont faites par la boulangerie Maison Landemaine, une très très bonne boulangerie de Paris.
Vous avez pu le constater, j'ai littéralement pillé la carte et je n'ai pas été déçue (sauf peut-être un peu par l'absence de sucre dans le matcha latte chaud qui m'a surprise, mais ce n'était vraiment pas grave).
L'ambiance
Tester l'Umami matcha café fut aussi l'occasion de rencontrer l'adorable Camille, du blog Les carnets de Camille. Nous avons déjeuné ensemble et j'ai passé un délicieux moment en sa compagnie à parler de tout et de rien comme si nous nous connaissions depuis longtemps, et aussi du Japon et de toutes ces petites choses qu'on ne retrouve que là bas et qui nous font rêver !
Le soleil était de la partie et l'endroit était parfait pour accueillir sa lumière et sa chaleur. De grandes baies vitrées, ouvertes sur l'extérieur, dans une rue calme à 2 pas de la station République. La rue en elle même n'a rien de spécial mais justement, elle est très calme et confère au café une sorte d'intimité sereine et joyeuse.
La décoration du lieu est très réussie : claire, simple et efficace. Le bois et les teintes claires rendent le café très douillet. On s'y sent bien.
Le service est très agréable, tout le monde y est souriant et disponible. Cela me donne encore plus envie de revenir !
J'y suis retournée avec Axel, en amoureux, un jour de pluie pour le goûter. Lui qui n'aime ni le matcha, ni le thé, ni le café a tout de même apprécié la sortie grâce à la glace au sésame noir ! Même sous la pluie, le café, toujours ouvert sur la rue, reste agréable.
Les prix
A vouloir tout goûter, l'addition monte vite mais ce que l'on peut déguster en vaut la peine. Les prix sont dans la moyenne parisienne.
Sur la droite du café, on trouve un espace épicerie fine. J'y ai également craqué pour quelques denrées, ai dû me retenir de ne pas en acheter plus. On y trouve toutes sortes de sauces et de miso atypiques que je n'avais encore jamais vu ailleurs à Paris. Une vraie sélection de choix ! Mais aussi des bols faits par une céramiste indépendante. Je n'ai pas réussi à avoir beaucoup d'informations à ce sujet auprès du personnel mais ce partenariat m'intéresse beaucoup. Si quelqu'un a des détails, j'en serais ravie.
Note
❤❤❤❤❤
J'aime cet endroit, je m'y sens bien et je risque de m'y rendre assez souvent. Très agréable pour papoter en amoureux ou entre amis, ce café donne le sourire et est terriblement bien placé. République n'est pas loin du Marais, mon quartier de cœur.
Umami matcha café
22, rue Béranger 75011 Paris
Ouvert du Mardi au Vendredi de 9h à 19h et le samedi de 10h à 19h.
Fermé le Dimanche et le Lundi.
Métro : République ou Temple
Site internet
Page Facebook
vendredi 13 mai 2016
Puchi bentô | Croquettes de poulet et mini-pizza au poivron
Depuis que j'ai investi dans un trépied, les gifs de cette série d'articles sont plus faciles à réaliser et promettent d'être plus nombreux. Finalement, je me retrouve à avoir plus de bentôs partagés que de recettes à jour sur le blog ! Et comme d'un déjeuner à l'autre, je réutilise des éléments de recettes du blog, il n'est pas utile de publier un article à chaque fois. Je vous propose donc de me suivre au choix sur Facebook, Twitter ou Instagram pour ne pas louper une miette de la composition de mes bentôs.
De plus, j'expérimente aussi quelques recettes de blogs ou de livres comme c'est le cas pour cet article avec les mini-pizzas à la crème de poivron que j'ai découvert dans le livre de Marie Laforêt : Vegan. Marie Laforêt est également auteure du blog 100% végétal. C'est simple : ses recettes sont calibrées au top, tout y est bon et j'essaie au minimum une nouvelle recette par semaine. C'est devenue l'une de mes bibles culinaires et je ne saurais que trop vous la conseiller, que vous soyez vegan, végétarien ou omnivore.
Croquettes de poulet et mini-pizza au poivron
Pour ce bentô, je recommande de préparer les mini-pizzas la veille au soir. C'est assez rapide à réaliser mais le temps passe trop vite le matin ! De même pour les croquettes, j'ai préféré couper leur préparation en 2 étapes. La 1ere la veille au soir et la seconde le matin : le croustillant sera toujours meilleur fait le jour-même tandis que la farce ne s'altère pas en une nuit.
La recette des pickles de concombre est à faire au moins 3 jours avant le bentô.
Croquettes de poulet
- 1/2 escalope de poulet ou les reste d'un poulet rôti
- sel et poivre
- 2 cuillères à soupe de saké
- 200g de pomme de terre cuite à l'eau
- 1 cuillère à soupe de persil ciselé
- 1 oeuf
- farine
- panko
- huile végétale
Couper l'escalope ou les reste de poulet rôti en tout petits morceaux. Les restes de poulet rôti n'ont pas besoin d'être recuits, réserver. Dans une poêle avec un peu d'huile, faire cuire les morceaux d'escalope de poulet. Saler et poivrer. A la fin de la cuisson, ajouter 2 cuillères à soupe de saké dans la poêle et bien imprégner le poulet avec. Retirer du feu et entreposer les morceaux de poulet sur du sopalin pour ôter l'excédent de gras.
Réduire les pommes de terre en purée, saler et poivrer. Ajouter une cuillère à soupe de persil et mélanger. Ajouter le poulet et mélanger parfaitement. Former des boules à la main.
Battre l’œuf dans un bol, disposer de la farine dans une petite assiette et un peu de panko dans une autre. Cela va servir à faire la panure des croquettes.
Prendre une boule, la rouler dans la farine, la tremper dans l’œuf puis la rouler dans le panko. Réserver et faire de même avec les autres boules.
Dans une poêle, faire chauffer un fond d'huile végétale et y faire frire les croquettes de tous les côtés.
- sel et poivre
- 2 cuillères à soupe de saké
- 200g de pomme de terre cuite à l'eau
- 1 cuillère à soupe de persil ciselé
- 1 oeuf
- farine
- panko
- huile végétale
Couper l'escalope ou les reste de poulet rôti en tout petits morceaux. Les restes de poulet rôti n'ont pas besoin d'être recuits, réserver. Dans une poêle avec un peu d'huile, faire cuire les morceaux d'escalope de poulet. Saler et poivrer. A la fin de la cuisson, ajouter 2 cuillères à soupe de saké dans la poêle et bien imprégner le poulet avec. Retirer du feu et entreposer les morceaux de poulet sur du sopalin pour ôter l'excédent de gras.
Réduire les pommes de terre en purée, saler et poivrer. Ajouter une cuillère à soupe de persil et mélanger. Ajouter le poulet et mélanger parfaitement. Former des boules à la main.
Battre l’œuf dans un bol, disposer de la farine dans une petite assiette et un peu de panko dans une autre. Cela va servir à faire la panure des croquettes.
Prendre une boule, la rouler dans la farine, la tremper dans l’œuf puis la rouler dans le panko. Réserver et faire de même avec les autres boules.
Dans une poêle, faire chauffer un fond d'huile végétale et y faire frire les croquettes de tous les côtés.
Tamagoyaki (x2 personnes)
- 3 oeufs
- 1 cuillère à café de sel
- 1 cuillère à soupe de sucre
- un peu d'huile végétale
Battre les œufs dans un bol, ajouter le sucre et la sauce soja.
Faire chauffer de l'huile dans une petite poêle mais ne pas mettre le feu trop fort. Ajouter une première partie de l’œuf battu dans la poêle et attendre que l'omelette se forme. Lorsqu'elle est baveuse, rouler l'omelette sur elle-même vers le bord extérieur de la poêle à l'aide d'une spatule plate. Ajouter une autre partie de l’œuf battu. Lorsque cette 2e omelette est également baveuse, reprendre le rouleau laissé sur le côté extérieur de la poêle et le rouler sur la nouvelle omelette. Le rouleau va ainsi s'épaissir. Recommencer jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d’œuf dans le bol.
Sur une planche, découper le rouleau d'omelettes en petites portions
Variante : remplacer le sel par de la sauce soja, en cliquant sur cette recette.
Pickles de concombre
- 2 concombres
- 2 cuillères à café de sel
- 3 cuillères à soupe de sucre
- 1/2 cuillère à café de moutarde Savora
Couper les concombres en 3 tronçons, en prenant soin d'ôter la tête et la queue. Frotter ensemble chaque extrémité pour réduire l'amertume.
Dans un sac de congélation refermable, mettre le sel, le sucre et la Savora. En manipulant le sac de l'extérieur, bien mélanger ces ingrédients ensemble. Ajouter les tronçons de concombre, et comme précédemment, en manipulant le sac, bien les imprégner du mélange de sel, sucre et Savora.
Refermer le sac de congélation en prenant soin d'éliminer l'air au maximum. Laisser reposer au frigo 3 jours ou plus.
Refermer le sac de congélation en prenant soin d'éliminer l'air au maximum. Laisser reposer au frigo 3 jours ou plus.
Mini-pizza à la crème de poivron (x12 environ)
- 1 pâte feuilletée (la recette d'origine propose 1 pâte à pizza)
- 2 cuillères à soupe de ciboulette ciselée
- 2 cuillères à soupe de persil ciselé
- 2 cuillères à soupe de basilic ciselé
Pour la crème de poivron
- 1,5 poivron rouge
- 100ml de crème de soja
- 1 cuillère à soupe d'huile d'olive
- 2 cuillères à café de fécule de maïs
- 1 gousse d'ail émincée finement
- 1 cuillère à café de jus de citron
- 1/2 cuillère à café de sel
- 1 pincée de piment langue d'oiseau pili pili (la recette d'origine propose du piment d'Espelette)
Faire griller les poivrons au four sur une grille jusqu'à ce que leur peau soit noire. Si si ! La peau se détache d'elle-même. Les éplucher et les couper en morceaux. Laisser refroidir puis mixer avec les autres ingrédients de la crème de poivron jusqu'à obtenir une préparation lisse.
Verser dans une petite casserole et porter à feu vif en mélangeant constamment pour que la crème épaississe. Réserver.
Etaler la pâte feuilletée et y étaler la crème de poivron uniformément. Ajouter les herbes sur l'ensemble de la pâte recouverte de crème. Rouler la pâte sur elle-même pour former un gros boudin. Si l'ensemble est trop mou, le placer au congélateur plusieurs minutes. Couper des tronçons d'environ 2cm puis les déposer sur une plaque recouverte de papier sulfurisé en les espaçant bien. Cuire entre 10 et 20min selon le four, à 200°. Les mini pizzas doivent être tout juste dorées.
- 2 cuillères à soupe de persil ciselé
- 2 cuillères à soupe de basilic ciselé
Pour la crème de poivron
- 1,5 poivron rouge
- 100ml de crème de soja
- 1 cuillère à soupe d'huile d'olive
- 2 cuillères à café de fécule de maïs
- 1 gousse d'ail émincée finement
- 1 cuillère à café de jus de citron
- 1/2 cuillère à café de sel
- 1 pincée de piment langue d'oiseau pili pili (la recette d'origine propose du piment d'Espelette)
Faire griller les poivrons au four sur une grille jusqu'à ce que leur peau soit noire. Si si ! La peau se détache d'elle-même. Les éplucher et les couper en morceaux. Laisser refroidir puis mixer avec les autres ingrédients de la crème de poivron jusqu'à obtenir une préparation lisse.
Verser dans une petite casserole et porter à feu vif en mélangeant constamment pour que la crème épaississe. Réserver.
Etaler la pâte feuilletée et y étaler la crème de poivron uniformément. Ajouter les herbes sur l'ensemble de la pâte recouverte de crème. Rouler la pâte sur elle-même pour former un gros boudin. Si l'ensemble est trop mou, le placer au congélateur plusieurs minutes. Couper des tronçons d'environ 2cm puis les déposer sur une plaque recouverte de papier sulfurisé en les espaçant bien. Cuire entre 10 et 20min selon le four, à 200°. Les mini pizzas doivent être tout juste dorées.
jeudi 28 avril 2016
Repas de la flemme | Le Karesando, sandwich au curry japonais
La cuisine de la flemme c'est aussi savoir utiliser les restes de la veille et ne pas être frustré d'avoir à manger deux fois la même chose !
Le curry japonais est peut-être ce qui reste le plus dans le fond de ma casserole parce que j'en fais de trop grosses quantités et j'ai dû trouver des solutions pour en profiter au maximum sans être écœurée. J'avoue avoir beaucoup de mal à manger deux fois de suite la même chose. Je déteste les restes parce que je déteste le manque de variété dans mes repas. Apprendre à ne pas gâcher a été un véritable exercice pour moi.
Aujourd'hui, je vous propose de découvrir le karesando, contraction de "kare sandwich". Il a suffi de peu de choses et d'une petite présentation sympa pour me faire accepter l'idée d'en remanger le lendemain... De temps en temps... Pas trop souvent !
Ingrédients (x2 sandwiches)
- le reste d'un curry japonais
- 4 tranches de pain de mie
- 2 rondelles de tomates
- 2 tranches de fromage
Sur une tranche de pain, étaler du curry généreusement, poser délicatement une rondelle de tomate dessus puis une tranche de fromage. Refermer avec une seconde tranche de pain. Bien tasser le sandwich et essayer de joindre les bords entre eux au maximum. Faire la même chose pour le deuxième sandwich.
Faire dorer au four jusqu'à ce que le fromage soit bien fondant. Si besoin, ne pas hésiter à hydrater le pain avec un peu d'eau pour éviter qu'il ne se dessèche à la cuisson.
Couper les sandwiches en deux, les placer joliment dans une assiette, accompagnés de légumes frais. Bon appétit !
mercredi 27 avril 2016
Puchi bentô | Chirashi saumon-avocat
Ces derniers jours, je suis comme possédée par une furie culinaire : je n'arrête pas ! Accompagnée par la lumière du soleil qui traverse ma cuisine tôt le matin, buvant un thé bien chaud, je cisèle, je cuis, j'assaisonne, j'assemble et je finis par quelques photos. Je ne fais pas de bentôs tous les jours, parce que j'aime aussi manger au restaurant avec mes collègues, alors j'essaie de faire correspondre au maximum matinées ensoleillées et préparation du déjeuner.
Ces derniers temps, je mourais d'envie de manger un chirashi. En faisant des recherches d'images sur internet, j'ai constaté que le bentô de chirashi n'existe pas au Japon. J'ai posé la question sur un groupe japonais spécial bentô que je suis sur Facebook, si cela se faisait ou pas, comment... Apparemment, on n'emmène pas de poisson dont l'odeur peut être forte sur son lieu de travail alors on évite le chirashi, mais on peut emmener ce même saumon en sushis. Têtue, j'ai décidé de me lancer quand même et de voir si le poisson allait réellement sentir fort ! Parfois il y a des challenges qu'il vaut mieux oublier, parfois et ça réussit !
Pour éviter que le plat ne tourne, il est impératif de le conserver dans différentes petites boîtes. Le riz dans le contenant principal à température ambiante, le saumon et l'avocat dans un autre (ils ont pu tenir ensemble) absolument entreposé au frigidaire, et les graines de sésame dans un petit sachet. Cela demande un peu plus d'organisation que d'habitude mais le repas n'en est que meilleur ! J'ajouterais même que je n'ai eu aucun problème d'odeur de poisson. Ni dans le frigidaire ni pendant le repas.
Maintenant que vous savez dans quoi vous vous engagez, passons à la recette, d'une simplicité enfantine.
Ingrédients (x2 personnes)
- 2 portions de riz rond cuit
- 2 cuillères à soupe de vinaigre de riz
- 1 cuillère à café de sel de mer
- 1 cuillère à soupe de sucre
- 1 cuillère à soupe de sake
- 1 avocat
- 1 pavé de saumon ultra frais et sans peau
- graines de sésame
- gingembre mariné
Lorsque le riz est cuit et chaud, le placer dans un plat (en bois de préférence) qui ne garde pas la chaleur. Mélanger ensemble le vinaigre de riz, le sake, le sel et le sucre puis verser le tout sur le riz. Mélanger délicatement sans écraser le riz, pendant plusieurs minutes. Cela aère le riz et l'aide à refroidir plus vite. Attention : le riz chaud absorbe mieux l'assaisonnement que le riz froid, n'attendez donc pas qu'il soit froid pour l'assaisonner. Laisser reposer à température ambiante.
Lorsque le riz est bien refroidi, le placer dans une boîte à bento ou un joli bocal un peu old school comme ici.
Découper l'avocat et le saumon en dés. Réserver à part.
Préparer un peu de sésame et une tranchette de gingembre mariné. Mettre de la sauce soja dans une petite bouteille (Garder celles que distribuent les restaurants de sushi est assez utile).
A l'heure du déjeuner, disposer l'avocat sur le riz, puis le saumon au centre. Poser le gingembre au sommet et arroser d'une fine pluie de sésame. Il est possible d'ajouter une pointe de wasabi, évidemment. Déguster !
mercredi 20 avril 2016
Le kappa curry ultra kawaii
De plus en plus, le kawaii s'invite à ma table ! J'aime tout ce qui est mignon, et j'ai l'impression de savourer mon repas beaucoup plus si un effort de présentation a été fait.
Ce soir, j'avais besoin de me détendre, d'oublier les mille choses qui trottent dans ma tête et ce petit kappa a pointé le bout de son nez. Je n'avais pas spécialement prévu de partager une recette de curry facile, mais c'est l'occasion ! Cette présentation est tellement simple à reproduire et rigolote à faire qu'elle est à la portée de n'importe qui.
Ingrédients (x1 personne)
- 1 portion de riz rond cuit
- 1/2 carotte assez large
- 1 petite pomme de terre
- 1/3 d'oignon
- 2 carrés de curry japonais en tablette
- 1/2 cuillère à café de sauce soja (facultatif)
- 1/2 cuillère à café de sauce d’huître (facultatif)
- 1 feuille de shiso (ou toute autre feuille comestible dentellée)
- 1 oeuf dur
- quelques bouquets de brocoli
- ketchup, algue nori et graines de sésame noir pour la décoration
Préparer le riz.
Laver et éplucher la carotte et la pomme de terre.
Couper un triangle très large dans la carotte et réserver. Couper le reste en petits dés. Couper la pomme de terre en petits dés également. Emincer l'oignon.
Dans une casserole d'eau, faire cuire ensemble la carotte, la pomme de terre et l'oignon jusqu'à ce qu'ils soient tous tendres.
En parallèle, faire cuire un oeuf (10 minutes) dans une casserole d'eau bouillante pour qu'il soit dur et en profiter pour blanchir les bouquets de brocoli quelques instants dans la même casserole. Réserver.
Lorsque les légumes sont tendres, laisser environ 4cm d'eau dans la casserole. Ajouter les 2 carrés de curry en tablette, bien mélanger. J'aime relever le curry japonais avec un peu de sauce soja et de sauce d'huître, ce n'est pas obligatoire mais en ce qui me concerne, je ne m'en passe plus ! Passer à feu doux pour ne pas brûler la pâte. Si le curry est trop compact, ne pas hésiter à ajouter un peu d'eau. Surtout bien mélanger avant d'en ajouter encore, jusqu'à ce que la consistance vous convienne. Certains l'aiment épais (j'en fais partie), d'autres l'aiment plus liquide. C'est donc à vous de juger !
Servir le curry dans une jolie assiette creuse ou un bol. Bien tasser le riz dans un bol rond pour donner la forme générale du kappa. Démouler le riz dans le curry sans le casser.
Placer la feuille de shiso sur le sommet de la boule de riz. Couper une rondelle d'oeuf dur et l'ajouter par dessus.
A l'aide d'une perforatrice mignonne, découper des yeux dans une plaque d'algue nori et les placer délicatement sur le riz. Avec une baguette, appliquer un peu de ketchup pour dessiner les joues du kappa.
A l'aide d'un cure-dent, creuser 2 petits trous dans le bec en carotte afin d'y fixer au mieux 2 grains de sésame noir pour représenter les narines. Placer le bec dans le curry, tout contre le riz.
Agrémenter de brocolis ou toute autre décoration qui vous viendrait à l'esprit et servir immédiatement.
Il ne vous reste plus qu'à lui trouver un nom rigolo ou débile. Le mien s'appelle Barnabé !
Il y a 2 ans, j'avais partagé une recette de curry sur le blog, je ne recommande pas d'essayer de faire un curry from scratch quand on essaie de soigner la présentation, sous peine d'être rapidement dépassé par la montagne de choses à préparer en même temps.
De plus, je pense qu'il faut que je la retravaille un peu pour la perfectionner. Depuis le temps, mes goûts ont évolué et elle me convient moins.
Variante
Enfin, il est tout à fait possible de se faire un bon puchi bentô de curry japonais ! J'utilise cette recette de tablettes de curry/sauce soja/sauce d'huitre assez souvent. Elle réconforte, les jours de pluie ou de grande fatigue.
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